Une alliance dans une cité séculaire.

Pirate d'exception Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 24/01/2008

Fendant l'air à toute vitesse, traversant maisons et grands batiments d'un vrombissement, une ombre noire filait au travers de la ville, presque impossible à suivre à l'oeil humain, modifiant sa trajectoire à tout va, prenant les virages comme si ce n'était qu'une formalité. Mais alors que plus rien ne semblait pouvoir l'arrêter, la chose se stopa net. Aggripé à une parroie d'un mur, scrutant inlassablement les environs en prévention d'un danger. Attentive, les sens en alerte, un danger survin. Tel une flèche, comme une balle, une lance visqueuse vint s'abattre sur l'être pourtant si rapide, le parralisant et l'emportant de force dans une antre noire annonciatrice de mort...

La mouche, prisonnière de la langue de Shinji servit à ce dernier de maigre repa lors de son réveil sur l'île. Comme bon caméléon de son état, il s'était servit de la langue proéminante pour attraper la mouche immobile sur un mur, avant d'avaler et regarder autour de lui l'état de sa situation... La cité semblait déserte, Shinji, sous sa forme hybride, était collé au sommet de la plus haute batisse. Sa forme semi humaine semi animale lui garentissait un camouflage certain, malgré qu'elle lui fasse ressembler à un être immonde, comme un bossu, déformé, dévisagé et refoulé du monde.
Shinji, entre deux nouvelle bouchée d'une mouche bien grasse, aperçu une silouhaite de perchoir. Sa position lui offrait une vue parfaite de la cité et les paroles dont il avait eu vent sur cette chasse à l'homme se déroulant sur cette île l'interessait. Non pas qu'il eu voulut être ce roi des pirates dont le titre est promis au vainqueur du camp de la piraterie, mais tuer des adversaires était un jeu des plus plaisant et cette victime qui se présentait à lui lui ferait une bonne entame...

Invisible, le caméléon se glissait vers le lieu où semblait se dirigier l'homme. Silencieux, indécelable, il était déjà immobile dans une ruelle, attandant sa cible, lorsque cette dernière apparaissait.
Le son de ses pas résonnait dans la ville morte, c'était un homme, il marchait lentement, comme s'il prenant garde à la moindre perturbation de l'air.
Il se rapprochait et Shinji pouvait admirer son uniforme bleu, arborant le blason de la sainte marine. Dès lors qu'il fut encore plus près, les décoration que possèdaient ses épaules intimidèrent quelque peu Shinji, au nombre de récompenses, c'était sans nul doute un homme dangereux. L'homme était encore loin alors que Shinji l'attendait en hauteur, camouflé en revêtant les couleurs des batisses, mais plus le Marin avançait, plus l'air semblait lourd, de plus en plus pesant, accablant Shinji d'une pression telle qu'il ressentait l'envie de suffoquer. L'aura de puissance que dégageait l'homme était trop intense pour un pauvre assassin tel que Shinji. Le pirate lacha prise, presque assomé par la force que dégageait le Marin. Il chuta, pour retomber lourdement devant l'auteur de sa chute.
Tentant de se relever, shinji pris conscience qu'il se trouvait juste devant l'être terrifiant qui l'avait désorianté. En se retournant, son regard en disait long sur le trouble que lui avait procuré Shinji. Alors, pris de panique, le pirate commençais à ramper à reculon, les yeux braqués vers le Marin, le visage déformé par la peur de la mort.

N.. Non n... ne me tuez pas !! Je ne savait pas que vous étiez aussi fort, sinon je n'aurait jamais penser à vous tuer par surprise !! J... Je vous en pris ne me tuez pas !! Epargnez moi je ferais tout ce que vous voudrez !!

Aussi misérable que pitayable, l'être faible qu'était Shinji était alors désemparé, comme une maigre souris encerclé par un serpent. Animé que par une notion de survie, shinji savait pertinement que s'enfuir ne servirait à rien et que sa dernière solition pour continuer à vivre était de supplier cet homme de ne pas lui ôter sa vie.

Comment ai-je pu me retrouver sur cette île contre ma volonté ? Qui à bien pu me trainer de force ici. Mon absence de souvenir et mon état semi-comateu me laisse penser qu'ils ont été rapide et surtout très efficace. Le simple fait de penser qu'on est ainsi pu me mettre hors détat de nuir et et jeter sur cette île me met hors de moi. Cela dit, il est temps de passer à autre chose. Je me relève tant bien que mal, à mes pieds, une plaque et un parchemin. L'envie de partir sans même y jetter un coup d'oeil est très forte, mais serait-ce raisonnable de me lancer tête baisser dans une aventure orchestrer par quelqu'un de si puissant ? Je me penche, ramassant donc le parchemin et la plaque, sur celle-ci est gravé le numéro neuf, sûrement un chiffre donner au hasard, je n'y attache donc pas plus d'importance et apres avoir mis la plaque autour de mon cou, commence à déplier le parchemin. N'ayant pas de temps à perdre, je survole grossièrement celui-ci. Un soupir m'echappe lorsque je fini de lire la dernière ligne du texte. Me voilà embarqué dans une belle histoire, une sorte de chasse à l'homme dans laquelle il faudrait prendre la vie de tous les autres participants afin d'obtenir leurs plaques pour accéder à un soit-disant titre. Tout cela ne me dit rien qui vaille, forcer des gens à s'entretuer et promettre au vainqueur une superbe récompense, cela cache quelque chose. Néanmoins, je suis forcer d'y participer, alors je partciperais, et tenterais de découvrir de quoi il s'agit vraiment. Je range donc ce parchemin dans ma poche et commence à marcher un peu, il semblerait que j'ai retrouvé mes esprits, je tiens plus facilement sur mes jambes et la douleur qui s'était emparer de mon crâne s'estompe peu à peu. Je me trouve apparement dans des ruines, l'architecture m'intrigue néanmoins, je n'ai pas l´habitude de voir de telles constructions, même étant colonel et donc ayant accès à de nombreuses informations. J'avance donc parmis ces decombres, vestiges d'une ancienne civilisation sûrement disparue, ou peut-être encore présente, ce qui n'aurait pas pour effet de me rassurer. Je continue donc mon exploration, sur mes gardes, étant donné que n'importe qui peut surgir n'importe quand avec pour but de m'éliminer. Au fur et à mesure que j'avance entre ces décombres, je me sent observer et malgré quelques coups d'oeils à différents endroits je ne décèle pas la moindre présence. J'ai l'impression que malgré moi, la peur envahit mon corps, et cela à pour effet de m'agacer, si je continue dans cette optique, je vais finir par perdre mes moyens et il va m'arriver quelque chose. Il est donc temps pour moi de me ressaisire, je marche jusqu'a une flaque d'eau qui se trouve à terre, trempe mes mains dedans et les portent à mon visage. Lorsque les mains quittèrent mon visage, elle laissèrent apparaître une expression complètement diffèrente, cette fois-ci, il s'agissait du vrai Hawk, fier colonel de la marine, réputé pour ses innombrables victoires et son caractère sévère. Regardant mon reflet dans l'eau je me sens remotivé, comme soudainement envahit d'une confiance et d'une puissance à toute épreuve. Un sourire, aussi rare qu'ils soient, se dessine sur ma bouche. Me voilà prêt à attaquer cette aventure. Je me remet à avancer, cette fois-ci plus droit, plus fier, je marche plus vite afin de faire le tour des lieux pour m'assurer qu'il n'y est personne. Cette sensation d'observation est toujours présente, mais malgré les nouveaux coups d'oeils lancer à droite et à gauche, je n'apperçut personne. Ayant fait le tour des ruines, je commence à m'èloigner de celles-ci pour me diriger vers une forêt. C'est alors que tombe de nul part quelque chose, non pas un cri mais une phrase spontamnée ponctuée d'injures s'échappe alors de ma bouche sous l'effet de la surpise qui s'était presque transformer en peur :

- Putain de merde ! C'est quoi ça !?

Je tente alors le plus rapidement possible de retrouver mon calme afin de temporiser la situation et de mieu observer de quoi il s'agit. Je ne peut alors sur le coup m'empêcher de lancé un regard horrifié sur l'ímmonde personnage qui se tient sur le sol. Il semblerait qu'il s'agisse d'un croisement entre un reptile ou quelque chose dans le genre et d'un humain. J'eu comme premier réflèxe de plonger mes yeux dans les siens afin de savoir directement quelles étaient ses intentions. Effectivement, j'arrivais facilement à lire dans le regard des gens, un petit plus qui me donnait l'initiative. Mais là, même sans avoir cette capacité a lire dans le regard d'autruie il était évident de voir que cet être était terrorisé. Pourtant, vu les circonstances, c'est plutôt moi qui aurait du être terrorisé. L'aspect de cet être le rendait bien plus effrayant que moi. Si je devais rapidement le décrire, j'insisterais sur sa couleur verte particulièrement repoussante, son dot voûté lui donnant l'air d'un bossus, les multiples écaillesqui recouvrait sa peau et surtout ses horribles yeux jaunes excessivement globuleux. Ce personnage m'intriguais vraiment, je me demandais d´où il pouvait bien sortir. Que savait-il faire, me comprendrait-il, était-il dangereux ? Soudain, comme pour répondre à ma questions, il se mit à parler :

- N.. Non n... ne me tuez pas !! Je ne savait pas que vous étiez aussi fort, sinon je n'aurait jamais penser à vous tuer par surprise !! J... Je vous en pris ne me tuez pas !! Epargnez moi je ferais tout ce que vous voudrez !!

Le première émotion que je ressentit fut la pitié, cet être méprisable qui demandait à ce qu'on ne lui ôte pas la vie, c'était un spectacle tout bonnement pitoyable. Puis rapidement cette pitié se transforma en haine, bien équipé cet être méprisable, ce soit disant assassin aurait put me tuer, je ne m'en serait même pas rendu compte. Je fut plongé dans le doute, il était clair que l'idée de mettre fin à ses jours tout de suite m'avait effleuré l'esprit. Néanmoins cet assassin semblait pour le moins discret et devait sûrement posséder d'autres capacités assez intéréssante. De plus il semblerait qu'il soit facile à soumettre même si j'ai quelques doutes sur le fait qu'ils me soit fidèle jusqu'au bout. Cela étant, vu l'aventure dans laquelle je me suis embarqué malgré moi je ferais mieu de commencer à me faire des alliés avant de faire quoi que ce soit d'autres. Je me mit à regarder dans les yeux cet hybride qui lui était toujours aussi appeuré et lui dit :

- Bon, calme-toi. Je ne compte pas te tuer. Dit moi comment tu t'appeles, pourquoi tu est sur cet île et surtout pourquoi... tu est comme ça...

Il avait bien fait mention qu'il avait eu comme idée de me tuer, il n'était donc pas question que je relâche na garde, il se pourrait que si il retrouve confiance en lui, la moindre erreur qie je comettrais pourrait m'être fatal. J'attend donc, sur mes gardes, la réponse de ce personnage si étrange...

Les fins filins argentés du soldat Frivole voletaient au gré des Zéphires qui allaient et venaient dans les landes poussiéreuses de City Ruines. Giovanni Mortello, récemment renommé Lei, épiait les lieux avec ses perles d’un bleu saphir, exaltant, qui réverbéraient la lumière blême de la lune, baignant dans la mélancolie de l’astre du jour. Les fumeroles des dernières guerres, consumaient les quelques plantes qui permettaient de prouver que la vie était d’actualité ici-bas. L’Aigrefin à la bambine marquée par la froideur et l’âpreté de la vie, gambadait à présent dans les décombres intimidantes de la cité vétuste dans laquelle « querelles » était mot courant. Sous la réflexion profonde du Sergent pouvait être décelé des convictions olympiennes dignes des divinités qui peuplent les fresques idylliques peintes par d’idolâtres personnages ...

La mine grisâtre, les infimes moments de quiétudes et d’accalmies qui gouvernaient Azumei’Lei Joe se transformèrent vite en des moments odieux lorsque Joe découvrit l’amas de cadavre dont les diptères papillonner déjà sur les sobres restes calcinés et faisandés qui horrifièrent le Brigandeau Rocambolesque. Le malandrin marin de ses dames vagabondait désormais aveuglément vers son destin dans l’ultime assurance qu’il puisse trouver « son supérieur ». Oui ! Sous les landes grisées de la guerre gisait le Saint Colonel aux allures frivoles qui était en mission avec un but qui serait dévoilé à Loe’Joe si jamais son éminent supérieur l’acceptait dans sa troupe ...

Sous la splendeur légendaire d’un ciel azuré doublé par une alizée douce et agréable, une ombre maléfique se dressait à présent dans les champs bordant la ville ... Des pas feutrés mais également larges et rapides démontrait omniprésence d’un être. Bien que l’hasardeuse rencontre éphémère avec cette âme soit assez étrange, le Rocambole fut rassurée par cette présence vivante. Les fuselins gris qui volaient étrangement dans l’atmosphère inquiétante de la vie firent comprendre au jeunot que c’était un homme, à la fois rapide est intelligent. Bien que les intentions demeurent encore ténébreuses, l’aigrefin était sur ses gardes ...

Alors que le tout semblait assez invraisemblable, la lumière divine de la justice frappa soudain sur cette ville déchue. La lumière féérique semblait également chimérique tel Zoro, l’adorateur de la Justice qu’était le faribolant Sorrow arriva sur les lieux et prit en main l’affaire. Le saugrenue personnage, blèche il faut le dire, fut entre les mains du Colonel. Le soit disant fraticide, acteur de l’anarchie âpre décrétée par l’enfer lui-même, plaidait à présent son sort qui allait sûrement se révéler pourpre et triste ... Le regard perçant, Loe’Joe scrutait son chef et d’un air admiratif, répliqua à la phrase d’un lyrisme presque absent au protagoniste aux allures de moines :

« Sous la lune ou en plein soleil, dans les enfers ou au paradis, votre héroïsme n’est plus à démontrer. Que la justice soit faite, mon avis sur cet homme serait déjà fait depuis longtemps mais votre intelligence aura raison dans tous les cas possibles ... Sous mes traits bavards, je viens depuis le gouvernement vous apporter mon aide bien que modeste, sûrement utile. A vous de choisir ou non celle-ci. »

Après s’être incliné, l’angelot de la marine à la bambine rougeâtre attendait la réponse de Sorrow avec le respect qui lui est dû ...

Transporter par la forme dragon d’Elnadrin, les trois justicier de l’ordre se dirigeait vers la ville en ruine qu’ils avaient aperçu depuis le haut de la falaise. Kirah aurait pu descendre seule sans problèmes mais Elnadrin décida qu’il était plus judicieux d’y aller en douceur. Kirah était donc sur le dos de son compagnon, qui celui-ci planait vers la cité. Il y avait assez de vent, mais il volait vraiment très prudemment, surtout avec Keiji qui était limite suspendu dans le vide. Le pauvre ne devait pas vraiment être à l’aise. Mais se fut heureusement un vol de courte durée. L’équipe arriva à terre en plein milieu des décombre de ce qui fut jadis une ville. Le paysage était apocalyptique, comme si un grand fléau s’était abattu ici, ne laissant aucune âme vivante.

Kirah était descendu d’Elnadrin, elle déposa aussi Miko à terre pour qu’il puisse courir comme bon lui semble. La jeune chasseuse regarda autour d’elle. Elle n’aimait pas vraiment la vue de ce lieu, c’était trop glauque pour elle, mais elle aimait car c’était tranquille et qu’il n’y avait personne dans un grand rayon. Enfin, elle crut qu’il n’y avait personne. Non loin, des voix ce firent entendre et Kirah, peureuse comme elle était, trembla de frayeur, elle ne s’attendait pas a qu’il y a du monde a part eux quatre (Miaou ^-^) Elle se cacha alors et s’approcha de Keiji et Elnadrin pour leur dire d’une voix inquiète.

-On devrait partir d’ici, on est loin d’être seuls. Je n’aime pas ça… mais, le but c’est d’être les survivants…

La jeune commença à faire un tète d’enterrement tellement elle ne voulait pas combattre ses personne. Même si ses deux coéquipiers avaient surement envies de prouver leurs talents, Kirah ne souhaitait que partir de cette ile pour reprendre son activité de chasseuse de prime. Elle les regarda elle leur demanda.

-On fait quoi ? Vous n'allez pas les combattre non ?

Dit-elle avec un air innocent et de gros yeux tristes. Elle ne voulait pas être confrontée à des gens qu'elle ne connaissait pas. Seul les pirates mit a prix avaient de l'intérêt.

(dsl petit mais j'ai pas l'inspi là ^^' )

Lieutenant Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 23/01/2008

-Je vole!? MAIS C'EST MERVEILLEUX!

S'exclama le jeune homme lorsque ses pieds décollèrent du sol. Apparemment, il n'avait pas remarqué qu'un certain dragon le tenait dans ses serres... Keiji écarta les bras, et apprécia la vue qu'il avait sur les alentours. Bientôt, le trio survola la ville qu'ils avaient aperçu tout à l'heure, en haut de la falaise. Le vol fut plutôt bref, et Elnadrin ne tarda pas à se poser au milieu des bâtiments en ruine qui composaient la cité. Des gens avaient probablement vécu ici, mais à présent, c'était le vide. Vide? Pas tout à fait... en effet, des voix se firent entendre un peu plus loin.

Keiji ne semblait pas y accorder beaucoup d'attention, contrairement à Kirah qui semblait un peu(beaucoup) inquiète. 'Le jeu' consistant à massacrer tout le monde pour pouvoir quitter cette île de malade n'encourageait pas vraiment les relations amicales entre les diverses équipes... Vous voyez un filet? C'est mignon un filet non?(un filet mignon, HAHAHAHA *BAM*) hé ben ça a tout simplement aucun rapport avec le sujet qui nous occupe. Voilà, ça, c'est fait... et donc, où en étais-je? Ah! Oui, les relations inter-équipes. Personne ne savait combien d'équipes se trouvaient sur l'île, mais une chose était sûr : il y en avait au moins deux au même endroit : la cité en ruine.

Keiji, lui, gambadait joyeusement à gauche et à droite dans de petits sauts rappelant étrangement les bonds de lapins... La lourde atmosphère dégagée par les ruines, ainsi que les voix étrangères ne dérangeaient pas le moins du monde le jeune homme. Son bonheuromètre devait être bloqué quelque part entre 99 et 100%, s'pas possible... Bref, son enthousiasme débordant risquait de poser quelques problèmes à Kirah en particulier, qui venait de proposer de s'éloigner de cet endroit et de ces gens avant qu'ils soient repérés. La jeune fille ajouta :

-On fait quoi ? Vous n'allez pas les combattre non ?

Au moment où Kirah avait prit la parole, Keiji avait pris une pose sérieuse, et hochait la tête d'un air convaincu. Avait-il compris ce qu'il fallait faire? Pas vraiment... en effet, à peine Kirah avait-elle finit sa phrase, que le jeune homme se trouvait déjà 10 mètres plus loin, en train de chanter, ou plutôt de hurler une chanson peu commune :

Ma mère, qu'on voit danser
en jouant au golf, Claire.
Elle a des assiettes d'argent
Elle a des zeugmes marrants

Sous le soleil étoilé
Ma mère qui est au ciel
Confond ses blancs cartons
Avec les branches si durs
La mère d'la bergère Dazur
Je meurs

Fuyez près des étangs
Ces grands corbeaux coulés
Voyez ces arbres grands
Et ces carottes rouillées

Ma mère les a percées
En jouant au golf, c'est clair
Et d'une chanson d'humour
Ma mère a percé mon beurre pour la mort.

Le soleil chante, les oiseaux brillent! La vie est belle!!
YAHAAAAAAAA!!!

Quelques corbeaux s'envolèrent, effrayé par le hurlement du jeune homme. Il avait crié assez fort pour faire trembler la terre, et l'écho rebondissait de murs en murs. Là, si les autres personnes présentes dans la cité n'avaient rien entendu... D'ailleurs, et ce, comme si ce n'était pas suffisant, Keiji courut droit vers l'endroit d'où partaient les voix, défonça un immeuble à coup de pieds, et se retrouva au milieu d'Azumei, Hawk, et Shinji. Toujours vêtu de son peignoir rose à fleurs, le jeune homme se releva et enleva la poussière qu'il avait sur ses habits.

Il venait littéralement de traverser un bâtiment en ruine, et pouvait donner l'impression d'être tombé de nul part... Et avec son attitude et son accoutrement, on aurait très bien pu le croire sortit tout droit d'une autre planète. Keiji trouvait même cette île particulièrement joyeuse et accueillante, d'où l'immense sourire qui traversait son visage de part en part. Après quelques pas de danse improvisés et une magnifique révérence qui aurait peut être pu lui donner un petit air noble s'il n'était pas vêtu de son peignoir, le jeune homme entreprit d'engager la conversation :

-Bien l'bonjour, m'sieurs dames! Je suis Flower Y. Keiji, membre de la confrérie du lapin, et second chevalier de l'ordre de la carotte! Enchanté...

Sur ces mots, Keiji entreprit de serrer la main de chacun de ses interlocuteurs, en leur adressant un immense sourire bienveillant, (voir stupide, ça dépend du point de vue). Le jeune homme ne savait en réalité pas très bien ce qu'il foutait sur cette île à la noix, mais il comptait bien s'y amuser quelques temps, prendre des vacances, faire des rencontres pourquoi pas... il n'avait pas vraiment compris le concept du jeu, d'ailleurs le jour où il comprendrait quelque chose, les poules auront des dents.(Les ancetres des oiseaux étaient des dinosaures... donc peut être qu'avec un peu de chance (*BAM* Tu la ferme, narrateur n°34 ><)).

-Belle journée n'est-ce pas? Les oiseaux brillent, le soleil chante... tiens, je devrais m'allonger par terre et piquer un somme... non, j'ai pas d'aiguilles...

Le vol fut court mais agréable, Elnadrin et son ami furent agréablement surpris de voir leurs compagnons appréciés la balade. Mais ils ne furent pas étonnés pour autant de la douce bêtise de Keiji ! La ville en ruine était impressionnante mais aussi très intrigante pour le jeune homme qui avait une passion archéologique. Comprendre pourquoi cette cité était arrivée à cet état de mort et de destruction était aussi important que le fait de combattre pour survivre. Peut être pour certain ce point de vue est puérile voir idyllique, mais l’histoire fait partie de nous, sans elle nous ne serions pas là. On doit respecter l’histoire car elle nous a façonné et peut nous aider à avancer, à nous donner un but. Elle sert à comprendre nos erreurs, à mieux nos connaître. L’histoire est le résumé de nos actes, elle est à la fois notre passé, notre présent et notre futur. L’histoire écrite et orale peut être effacé voir modifié, mais la véritable gardera toujours une trace d’elle, et c’est aux archéologues de la trouver. Quittant cet échange de réflexion entre deux esprits dans un même corps, Elnadrin et Salathai atterrirent soulevant un nuage de poussière qui se dissipa très vite. Les ruines étaient impressionnante, une civilisation avait vécu là, mais malgré son désir d’apprendre, Elnadrin du se retenir. Malgré le silence qui résidait en ces lieux, d’autres voix apparurent, faibles certes mais des voix qui signifiait la présence d’une autre équipe. Elnadrin se mit sous sa forme humaine et récupéra son armure avec que l’homme-lapin n’aille se balader. D’ailleurs pour Kirah cette idée de balade ne lui plaisait pas vraiment… Combattre ? Oui peut être, l’idée de tuer ne lui plaisait pas mais même si selon lui aucun être vivant n’a le droit d’en tuer un autre, ça faisait partie de cycle de la vie. L’homme et le dragon tuaient pour vivre lorsqu’ils devaient se nourrir et se protéger mais ils ne faisaient pas de mort s’il le pouvait. Dans cette île leur idéale sera sûrement remis en cause et peut être plus tôt que prévu. Néanmoins le temps n’était pas à la réflexion philosophique sur le droit de vie et de mort, Keiji ne s’en souciait pas lui, d’ailleurs il devrait faire plus attention à la sienne. Elnadrin regarda la jeune fille et haussa les épaules puis se dirigea vers un grand bâtiment pour pouvoir suivre des yeux son ami zoan. On pouvait très bien le suivre à l’ouie…

« D’ailleurs la chanson est très bien, je me demande où est ce qu’il a bien pu l’apprendre… »

« Il est aussi capable d’en inventer ! Mais je ne suis pas de ton avis sur la qualité, m’enfin c’est pas grave !!! »

…. Mais même en danger de mort il se pourrait qu’il continue à parler sur un ton joyeux. Salathai marcha vite mais sans bruit, profitant des zones d’ombre pour se rendre à leur destination.

* Soyons discret ! *

* On l’a toujours était ! Sauf quand tu prends le contrôle de corps, un débile qui se parle à lui-même et se tape ce n’est pas commun….*

Et à quelques rues de celle où se trouvait maintenant Keiji et les trois inconnus, un homme caché dans un haut bâtiment observait la scène à travers une fenêtre. Pour ne pas se faire repérer, Elna ne laissait dépasser que la tête et restait dans l’ombre, et à cette distance là personne ne pouvait le voir. Elnadrin s’était transformé en semi-animale et jouissait maintenant de la vue draconienne. Pour faire simple, les dragons ont leurs sens plus développé que l’homme et possèdent même un sixième plus abstrait. Il pouvait tranquillement observé la scène à cette distance et surveiller son ami.

En attendant une petite partie d’échec mental s’impose ! Les dragons remplaçant les cavaliers, des Keiji remplaçant les fous ! Elnadrin pris les blancs et Salathai les noirs. Je vais vous épargner les heures de réflexion ! Nous en faites Elna s’est fait avoir au bout de 10 tours par le coup du dragon ! (eh eh)

* Echec et mat ! *

* Ah non tu m’as encore battu ! *

* Eh eh facile, parfois tu oublies que je suis toi et que tu es moi ! *

Vive l’imagination et les dragons !